
10 mars 2023 à 14h, telle est la date limite de dépôt des offres de reprise pour Go Sport. L’annonce figure sur le site de l’Association Syndicale Professionnelle Administrateur Judiciaire et a été repérée par le média spécialiste de la distribution LSA ce mardi 7 février. Elle porte sur l’ensemble des activités du groupe, propriété depuis 2021 de l’homme d’affaires bordelais Michel Ohayon, dont la situation financière a alerté fin 2022 ses salariés.
Pour rappel, le tribunal de commerce de Grenoble a d’abord placé en redressement judiciaire la société-mère Groupe Go Sport, le 19 janvier dernier. Cette dernière rassemble les activités du siège du distributeur ainsi que 46 magasins « en master franchise à l’international », selon l’annonce officielle. Le 2 février, le tribunal a également placé en redressement judiciaire Go Sport France, qui rassemble « 82 magasins intégrés, 87 magasins franchisés (Go Sport et Endurance Shop) » ainsi que la vente en ligne.
En termes de ventes, le Groupe Go Sport pèse un peu plus de 7 millions de chiffre d’affaires sur l’année 2021. Et Go Sport France un peu plus de 350 millions d’euros, toujours selon l’annonce publiée sur le site de l’ASPAJ. Les deux entités comptent respectivement « environ 250 salariés » et « environ 1.900 salariés ».
Gap France aussi concernée
Les offres de reprises peuvent aussi concerner Gap France. L’enseigne fait également partie de la galaxie de marques reprises par Michel Ohayon. L’homme d’affaires l’avait rachetée en 2021 pour un euro symbolique.
L’enseigne Gap France est par ailleurs au cœur des interrogations des salariés de Go Sport. Ces derniers se sont interrogés sur une remontée de quelques 36 millions d’euros de leur enseigne vers Hermione People & Brands (HPB), l’entité par laquelle Michel Ohayon contrôle les enseignes de distribution qu’il a rachetées. HPB a de son côté annoncé mi-janvier « l’acquisition de Gap France par Go Sport » pour un montant de 38 millions.
« Les transferts financiers entre une société-mère et ses filles sont légaux, tout a été effectué dans le cadre de la loi », a assuré dans une interview à Challenges fin janvier Michel Ohayon. HPB dit avoir fait appel de la décision concernant Groupe Go Sport, contestant qu’elle soit en « cessation de paiement ».
La situation de l’entreprise fait en outre l’objet d’une enquête pour « abus de bien social » après que « les commissaires aux comptes ont transmis plusieurs révélations de faits délictueux », selon les termes du parquet de Grenoble.
Après ses enseignes, les holdings d’Ohayon touchées
Les déboires n’en finissent pas pour l’homme d’affaires. Trois holdings liées à ses hôtels de luxe ont aussi été placées en redressement judiciaire pour le non remboursement de plus de 200 millions d’euros d’emprunts, a-t-on appris lundi auprès du tribunal de commerce de Bordeaux, confirmant une information du journal Le Monde.
Cette procédure judiciaire avait été réclamée par Bank of China, qui n’a perçu « aucun remboursement », après échéance, de trois prêts – de 56, 70 et 75 millions d’euros – octroyés entre février 2014 et janvier 2017 à ces trois sociétés, selon les jugements consultés par l’AFP.
Ces trois holdings liées au fonds d’investissement la Financière immobilière bordelaise (FIB) de Michel Ohayon, avaient permis le financement de l’exploitation ou du rachat de trois hôtels luxueux : le Grand Hôtel de Bordeaux, le Waldorf Astoria Trianon Palace de Versailles et le Sheraton de Roissy, situé sur le terminal 2 de l’aéroport Charles de Gaulle.
(Avec AFP)

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Lien source : Go Sport : les repreneurs ont jusqu'au 10 mars pour se faire connaître